Robert Combas (1957) est un artiste contemporain peintre et sculpteur français.
Il étudie à l’école des beaux-arts de Montpellier et est à l’origine du mouvement Figuration Libre lancé en 1979 avec la revue Bato.
Chef de file avec Hervé di Rosa de ce courant en Europe, le mouvement contraste fortement avec l’art des années 1970, grave et austère.
Le pessimisme, la nostalgie du passé, la peur du présent, l’angoisse de l’avenir, autant d’états qui sont proscrits dans la figuration libre.
En parallèle avec les graffitis aux Etats -Unis, le développement du street art et l’avènement du rock, c’est un nouveau monde qui apparaît, adepte de culture populaire et de liberté.
Les thèmes tels que la sexualité, l’amour, les bandes dessinés, la musique sont abordés avec simplicité et naturel.
Le Marché de l’Art confirme que Robert Combas est l’un des grands monstres vivants de la peinture française.

« Ma liberté s’exprime dans la multiplicité des sujets abordés : les sujets classiques comme les portraits, les scènes de batailles, les bestiaires, les paysages ou décors et les autres appelés les scènes de genre. »
« Pour moi, tout est déclencheur d’imaginaire : une femme, un sujet historique ou d’actualité, un décor, un animal ou une scène inclassifiable jaillie de mon inconscient. »
« Il y a des toiles où j’improvise sans sujet au préalable, d’autres où je réalise une idée que j’ai déjà.
Je peux aussi commencer une toile avec un sujet et emporté par ma main je pars ailleurs. »
Robert Combas

Arman de son vrai nom Armand Fernandez (1928-2005) est un artiste franco-américain, peintre sculpteur plasticien renommé pour son travail sur l’accumulation.
Il étudie à l’École des Arts Décoratifs de Nice puis à l’école du Louvre.
En 1950, Arman devient avec Yves Klein, Martial Raysse et Jean Tinguely, l’un des membres fondateurs des Nouveaux Réalistes, proclamés par le critique d’Art Pierre Rostany
« nouvelles approches perceptives du réel ».
Ils seront rejoints par César, Niki de Saint Phalle ou encore par Gérard Deschamps.
Les oeuvres d’Arman sont exposées dans les plus grands musées, ainsi que dans les espaces publiques d’une centaine de villes au Monde.

« J’affirme que l’expression des détritus, des objets, possède sa valeur en soi, directement, sans volonté d’agencement esthétique les oblitérant et les rendant pareils aux couleurs d’une palette ; en outre, j’introduis le sens du geste global sans rémission ni remords. » Arman