Né en mars 1935, ce peintre majeur de la Figuration Narrative, est célèbre pour ses aplats de couleurs acidulées et ses formes nettes contournées d’un tracé noir épais, qu’il étale minutieusement sur la toile à la manière d’une bande dessinée.
Italien d’origine et Parisien d’adoption, les premiers dessins de son enfance sont ceux de Milan en ruines aux lendemains de la guerre.
Après une initiation à la peinture dans l’atelier de Felice Carena à Venise, où il rencontre, en outre, Oskar Kokoschka, il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Milan.
Il en sort avec un style fortement marqué par le surréalisme de Matta, qui caractérisera les oeuvres présentées à sa première exposition personnelle en 1957.
Sa vie se partage par la suite entre la France et l’Italie, tandis qu’il développe son Langage Figuratif entre deux voyages en Inde et à Cuba.
Les thèmes de la société de consommation, de la femme, de l’histoire, de la littérature, de la musique ou encore de la poésie s’infiltrent peu à peu dans sa peinture, singularisée par des surfaces fragmentées entièrement saturées de couleurs vives.
Au cours des années 1960 et 1970, Valerio Adami évolue dans les cercles de la Figuration Narrative et du Nouveau Réalisme, avec lesquels il partage un même engagement politique et un même attachement à la représentation du réel.
Peu après son installation à Paris en 1970, le musée d’Art Moderne lui consacre une exposition, suivi, en 1985, du centre Pompidou, puis du Grand Palais (exposition "La Figuration Narrative" , 2008).
A ce jour, Valerio Adami fait parler de lui dans le monde entier.
« J’ai commencé à dessiner, et donc à construire ma vie d’artiste, quand j’avais huit ou neuf ans. Très tôt, j‘ai vécu que pour la peinture. C’est ma première expression. Même si j’ai écrit des textes, ce qui compte pour moi c’est le dessin. Et lui seul. »
Valerio Adami