YAYOI KUSAMA

SES OEUVRES

Yayoi Kusama (1929) est une artiste japonaise.
Attirée par l’art dès son plus jeune âge, Kusama suit une formation en Nihonga, peinture traditionnelle japonaise, avant d’être appelée à travailler, à l’âge de 13 ans, à la couture de parachutes lors de l’attaque de Pearl Harbor.
Curieuse de découvrir la scène artistique de l’après-guerre, elle s’installe à New York en 1958, et côtoie les artistes Andy Warhol, Georgia 0’Keeffe…
A partir de 1966, Yayoi Kusama, devenue populaire aux États-Unis, organise des performances et happenings dans des lieux emblématiques à New York : au Museum of Modern Art, à la Bourse ou à la statue de la Liberté.
Intriguée par les mouvements Expressionnisme Abstrait, l’aquarelle, l’Action Painting, Kusama se lance finalement pleinement dans le Pop art.
Peintre, sculptrice, écrivaine, cinéaste et performeuse, Kusama est une artiste complète avant-gardiste et anticonformiste qui laisse une empreinte reconnaissable et indélébile dans le monde de l’art.
Elle fait du principe de l’accumulation le ressort de son oeuvre, et du pois son motif de prédilection.
Elle conçoit des installations et réalise des performances en rapport avec la nudité et le corps.
Ses créations font scandale, mais l’artiste devient populaire et transmet un message en défendant les droits des femmes et leur liberté à disposer de leur corps.
Elle crée des environnements peuplés ad nauséam de formes phalliques et molles, confectionnées à l’aide de ses draps ou de vieilles chaussettes.
Thérapeutique, l’art lui sert d’exutoire et lui permet de composer avec ses névroses obsessionnelles et hallucinations visuelles.
Kusama rentre néanmoins au Japon en 1973, de son plein gré, et vit, encore aujourd’hui, dans un hôpital psychiatrique dans lequel elle dispose d’un atelier.
En 1993, elle est invitée à représenter le Japon à la Biennale de Venise, son oeuvre fait depuis l’objet d’importantes rétrospectives à travers le monde, attirant des foules de visiteurs, séduits notamment par ses environnements « infinis », envahis de pois, de diodes lumineuses, de ballons ou de motifs psychédéliques.
L’une des oeuvres les plus populaires du Japon est la célèbre citrouille de Naoshima, située sur un ponton au bord de la mer de l’île de Naoshima connue pour être une perle artistique du Japon.
Depuis 2017, un musée lui est consacré dans la ville de Tokyo. La maison Louis Vuitton collabore en 2023 pour la deuxième fois avec l’artiste féminine la plus vendue dans le monde.

« Ma vie est un pois perdu parmi des millions d’autres pois. » « J’ai couvert des dizaines et des dizaines de cahiers. C’était surtout des pois et des filets, répétés à l’infini. Ce que je voyais dans mes hallucinations correspond à mes premiers pas en tant qu’artiste et m’a guidé toute mon existence. Je traduis mes visions en tableaux, en sculptures, en installations… Selon mes psychiatres, je souffre de troubles d’intégration et de dépersonnalisation. »
Yayoi Kusama

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